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Parlons TCHÉTCHÈNE-INGOUCHE. Langue et culture du Caucase

17,00

Parlons TCHÉTCHÈNE-INGOUCHE. Langue et culture

Auteur : Para Partchieva
Co-auteur Françoise Guerin

Petits pays nichés au cœur du Caucase, l’Ingouchie et la Tchétchénie ont été récemment révélés aux yeux du monde occidental par les feux de l’actualité. Peuples frères, les Ingouches et les Tchétchènes partagent une mémoire collective au point qu’ils se désignent par vey nakh, “notre peuple”, et leurs langues sont si voisines que l’intercompréhension est quasi totale. Parlons Tchétchène-Ingouche, premier ouvrage en français sur ces langues, est l’instrument indispensable pour tous ceux qui veulent découvrir ces deux pays, journalistes, hommes d’affaires et bientôt, nous l’espérons, touristes. Le lecteur trouvera dans ce livre une description complète de ces langues. De nombreux commentaires sont abordés, de la prononciation à la culture ingoucho-tchétchène en passant, entre autres, par la grammaire, les éléments de conversation courante ou l’histoire.

Les auteurs : Para PARTCHIEVA, ingouche, est professeur de français à l’Université de Grozny (Tchétchènie) et Françoise GUERIN, linguiste, universitaire à Paris V-Sorbonne.

La langue tchetchène-ingouche appartient à l’ensemble nord-est des langues caucasiennes, ainsi nommées car elles sont parlées dans les régions du Caucase, sans distinction des familles de langues. Ce recensement de quelque cent langues différentes date d’une soixantaine d’années.

Le Tchétchène-Ingouche fut pendant des siècles une langue uniquement orale, et perçue comme une langue vernaculaire, l’arabe puis le russe étant les langues officielles des locuteurs de langues caucasiennes. Actuellement environ deux millions de personnes parlent cette langue, pour marquer leur unité les Tchétchènes et les Ingouches se désignent entre eux par le mot : vaïnak, qui signifie : notre peuple.

Le problème d’adapter un alphabet existant aux langues orales du Caucase est devenu crucial au XXème siècle. On adopta d’abord la graphie arabe, puis l’alphabet latin, mais toutes les tentatives d’utilisation de cette nouvelle graphie dans les langues caucasiques (langue autochtone ne provenant pas d’une langue connue par ailleurs) et aussi dans les autres langues caucasiennes montrèrent de nombreux cotés négatifs.

Ce fut en 1938, en réponse au désir des peuples caucasiens d’accéder à la culture russe, que fut créée une nouvelle écriture basée sur l’alphabet cyrillique, avec des combinaisons associant le signe mou ou le signe dur russe avec des signes spécifiques afin de restituer les sons particuliers du tchétchène-ingouche. La phonétique de cette langue est particulièrement difficile et dépaysante pour un européen, avec de nombreuses consonnes gutturales et une série de consonnes glottalisées, qui donne parfois à cette langue des ressemblances avec l’arabe.

La grammaire, complexe, possède des noms et des verbes, les noms et les adjectifs sont soumis à des déclinaisons, et l’ordre des mots dans la phrase est assez libre


Collection PARLONS…
ISBN : 2-7384-486-0
Paru en 1997
Broché / 228 pages.

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